La hernie discale

Certains peuvent avoir tendance à associer une hernie discale à de la souffrance. Or, un peu comme l’arthrose, la hernie discale n’est pas forcément synonyme de « douleurs ». Des articles scientifiques récents montrent d’ailleurs qu’il est plutôt fréquent de détecter des hernies discales lors de tests d’imagerie médicale chez des patients en bonne santé qui ne se plaignaient pas de douleurs au dos. Toutefois, il faut s’en occuper malgré tout, car cette pathologie peut causer d’importantes déformations.

En effet, la hernie discale désigne la saillie (avancement) d’un organe de manière inhabituelle, venant à toucher un disque intervertébral, cette structure fibreuse située entre deux vertèbres de votre colonne. Ainsi, la hernie discale peut affecter autant le haut du dos (cervicale) ou le bas du dos (lombaire). C’est pourquoi on la divise en 2 catégories. Poursuivez votre lecture pour les découvrir!

La hernie discale lombaire

La hernie discale lombaire est fréquemment traitée en physiothérapie. D’ailleurs, on estime que plus de 50 % des personnes âgées de 60 ans et plus seront affectés par une douleur lombaire.

Cependant, malgré cette statistique, la hernie discale lombaire touche aussi beaucoup les 35 à 45 ans. Il s’agit d’une problématique discale qui provoque souvent des douleurs aux chevilles, aux pieds, aux fesses ou aux genoux. Parmi les causes pouvant provoquer cette affliction au bas du dos, on retrouve le vieillissement naturel des disques intervertébraux, le surpoids, la sédentarité ou des efforts très soutenus (au travail notamment).

Souvent, la douleur causée par une hernie discale est lombaire, car, d’un point de vue anatomique, les disques ont moins de renfort dans le bas du dos. De plus, quand vous vous penchez vers l’avant, le disque intervertébral est davantage poussé vers l’arrière, ce qui peut entraîner des déformations ou des compressions. Dans la région dorsale, en revanche, il y a des côtes pour protéger les disques de manière plus efficace.

La hernie discale cervicale

Même avec la présence des côtes, le haut du dos n’est pas entièrement à l’abri des douleurs. La hernie discale cervicale affecte les disques intervertébraux entre les vertèbres C1 et C7, ce qui peut entraîner des symptômes de la tête jusqu’aux mains.

Ainsi, le cou, les épaules, les mains et le poignet peuvent être affectés.

De plus, une hernie discale cervicale peut irradier jusqu’aux doigts, d’où l’importance de consulter un physiothérapeute, même si vous n’éprouvez pas de douleurs au premier abord. Parmi les symptômes à surveiller, on retrouve des faiblesses musculaires (au niveau des biceps, des triceps, etc.), des engourdissements aux mains, des douleurs à l’épaule et des difficultés à tourner la tête.

Le bombement discal : le premier stade de la hernie

Qu’elle soit lombaire ou cervicale, la hernie discale est souvent due à un bombement discal. Cela survient lors d’une déchirure partielle du disque intervertébral.

Celle-ci provoque un bombement, qui augmente la circonférence et le diamètre du disque.

Résultat : les nerfs et les vaisseaux sanguins à proximité s’en trouvent compressés, ce qui peut causer une névralgie.

À la longue, ce phénomène peut entraîner une hernie. Toutefois il est possible d’avoir un bombement discal sans souffrir de hernie. Encore une fois, consulter un physiothérapeute est primordial si vous ressentez des inflammations ou des engourdissements dans le haut ou le bas du dos.

La protrusion discale : à distinguer de la hernie discale

Beaucoup de gens croient être atteints d’une hernie discale alors qu’ils souffrent en réalité d’une protrusion discale, un débordement du disque intervertébral. Il s’agit d’ailleurs d’un cas plus fréquent que la hernie.

Toutefois, la protrusion se distingue de la hernie puisqu’il n’y a pas ici de compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses, il n’y a donc pas de déchirure ou de rupture. Et contrairement à la hernie discale, le disque ne sort pas de sa position initiale.

Soulignons toutefois que, sans traitement, une protrusion discale peut se transformer en hernie discale.

Consulter un physio vous aidera à départager les deux conditions et surtout, à avoir l’heure juste.

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Comment le physiothérapeute aide à vous soulager ?

Parmi les traitements les plus utilisés en physiothérapie pour vous soulager, on retrouve la thérapie manuelle, le relâchement musculaire, les exercices de mobilisation des nerfs, la correction sur la posture ou les exercices de renforcement et de stabilisation.

L’enseignement de méthodes de travail adéquates aide beaucoup à éviter l’aggravation de la problématique. C’est pourquoi le physiothérapeute mise autant sur l’éducation et sur des programmes d’exercices personnalisés. Dans certains cas, le physio peut collaborer avec d’autres professionnels, comme un ergothérapeute par exemple.

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Les principales zones de douleurs traitées en physiothérapie: dos, cou, fesse, genou, hanche, cheville & pieds, main & poignet, coude, tête, épaule, ventre et torse.