Comme mentionné auparavant, le mal de dos peut se manifester de bien des façons. Il existe cependant des formes plus courantes de dorsalgie et il importe d’ouvrir l’oeil pour éviter que la douleur ne devienne plus importante.

Ce constat est particulièrement vrai si vous soulevez de fortes charges, si vous vous penchez souvent vers l’avant ou si votre posture est inadéquate. Parmi les maux de dos les plus fréquents, on retrouve bien évidemment la lombalgie (entorse lombaire  ou « tour de rein »), qui désigne toute forme de mal au bas du dos. La plupart du temps, ces douleurs se dissipent d’elles-mêmes après quelques semaines. Toutefois, dans environ 10 % des cas, la douleur lombaire mène à un déconditionnement majeur, qui rend la vie bien difficile…

Donc, même si la douleur est aiguë (dans les cas de lumbago par exemple), il importe de consulter pour éviter qu’elle devienne chronique et problématique. De plus, une entorse lombaire n’est pas détectée en radiographie. Une expertise en physiothérapie s’avère donc nécessaire pour identifier précisément la cause de vos maux.

Ce type de mal peut être dû à diverses pathologies, dont la hernie discale, qui correspond à la fissure ou la rupture d’un disque intervertébral de la colonne. La douleur peut donc être lombaire ou cervicale (haut du dos). Les hommes de 30 à 40 ans sont particulièrement à risque de contracter cette forme de douleur, qui peut notamment survenir après un accident de travail  ou une blessure sportive.

Le vieillissement naturel des disques intervertébraux est aussi en cause. Autre cas fréquent de lombalgie : la douleur sacro-iliaque, qui vise les deux articulations situées entre le sacrum et l’os iliaque du bassin. Les gens qui en sont atteints sont souvent aux prises avec des douleurs à la hanche, aux fesses ou au coccyx. Une chute sur les fesses, une grossesse ou certaines maladies rhumatismales, comme l’arthrose, font partie des causes les plus fréquentes de cette douleur.