Le syndrome fémoro-patellaire
Le syndrome fémoro-patellaire (SFP) est la douleur du genou la plus fréquemment traitée en physiothérapie. Il s’agit d’une pathologie qui affecte bon nombre d’individus, surtout les sportifs, les enfants et les adolescents en poussée de croissance. Les jeunes filles y sont particulièrement à risque, pour des raisons biomécaniques. Ce syndrome affecte l’articulation fémoro-patellaire, située entre le fémur et la rotule. Et s’il n’est pas traité promptement, le SFP peut finir par endommager le cartilage du genou de façon prématurée, ce qui peut sérieusement hypothéquer le quotidien!
Si vous éprouvez une douleur sourde à l’avant du genou, au pourtour de la rotule, ou que vous subissez une blessure sportive, il importe donc de consulter un physiothérapeute sans attendre. Pour éviter le syndrome fémoro-patellaire, il faut notamment éviter de surutiliser le genou, surtout si vous êtes une personne très active. Découvrez comment mettre fin à cette pathologie et retrouver la pleine fonction de vos mouvements!
Les causes et les symptômes d’un syndrome fémoro-patellaire
Le syndrome fémoro-patellaire est une problématique complexe puisqu’elle a des causes multifactorielles. Elle peut notamment se manifester lorsqu’un changement a été effectué dans vos habitudes sportives. Vous savez, quand vous avez décidé d’augmenter la cadence?
Par la suite, en raison de ce volume trop élevé d’exercices, vous pouvez éprouver un certain inconfort au niveau de la rotule, notamment si vous montez ou descendez les escaliers.
Parfois, un craquement perceptible peut également être entendu lorsque vous effectuez une flexion des jambes. Ne restez pas indifférent envers cette situation! Il s’agit de symptômes à prendre au sérieux, surtout si vous avez déjà été aux prises avec une telle blessure sportive.
Avec le temps, ces effets nuisibles peuvent aussi irradier vers la cheville ou la jambe. De plus, s’il demeure non traité, le syndrome fémoro-patellaire peut devenir chronique. Sans compter la dégénérescence du cartilage de la rotule.
Parmi les causes du syndrome fémoro-patellaire, on retrouve une mauvaise posture, une raideur du genou, un manque de souplesse, une pronation excessive du pied, une coordination déficiente, ou une malformation du genou, qui le pousse à aller vers l’arrière. Toutefois, cette irritation du fémur peut aussi se manifester en raison d’un mauvais alignement biomécanique, de pieds plats ou d’une faiblesse musculaire de la hanche. Dans certains cas, une hypermobilité de la rotule peut aussi être en cause.
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« J’ai mal au genou! Que faire? »
Afin de prévenir toute propagation de la douleur du syndrome fémoro-patellaire, l’une des solutions est de mettre votre rotule au repos dès que vous ressentez des sensations d’inflammation ou de blocage. Par la suite, il est recommandé d’appliquer de la glace. Mais par la suite, sachez que la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens est généralement insuffisante pour éviter les récidives. Heureusement, il existe des manières pour reprendre vos activités du quotidien avec un programme d’exercices adapté. Il suffit de consulter promptement.
En effet, la physiothérapie sportive dispose de solutions pour vous aider à reprendre l’entraînement sans douleur. Après vous avoir bien évalué, le physiothérapeute met sur pied une série d’exercices en fonction de votre réalité. Pensons notamment à des exercices de renforcement, d’assouplissement, d’étirement ou de rééducation de la jambe, de la hanche et du quadriceps.
L’objectif est de stabiliser votre rotule, assurer son bon alignement et permettre son bon glissement sur le fémur. De plus, ces exercices sont facilement praticables à la maison!
Mais pour vous faire profiter du meilleur traitement, le physio devra évaluer l’ensemble de la biomécanique de vos articulations lorsque vous êtes en mouvement et prendre en considérant vos antécédents médicaux. Le physiothérapeute utilise aussi la thérapie manuelle afin de rétablir toute la fluidité du genou. À l’aide de manipulations de faible amplitude, il permet à l’articulation de retrouver sa mobilité initiale et il parvient à réduire la douleur provenant des tissus mous.
Le taping neuro-proprioceptif est une autre méthode fréquemment employée en physiothérapie pour traiter le SFP. Il s’agit d’une bande élastique qui stabilise la rotule lorsque le quadriceps se contracte. Dans certains cas, l’orthèse du genou peut aussi être recommandée pour augmenter l’effet de ces exercices. Et dans des situations beaucoup plus rares, quand les traitements conservateurs ne suffisent pas à vous soulager, la chirurgie orthopédique peut être envisagée. Ne laissez pas le syndrome fémoro-patellaire dicter l’allure de votre quotidien, consultez un physio pour retrouver vos pleines capacités.
Les principales zones de douleurs traitées en physiothérapie: dos, cou, fesse, genou, hanche, cheville & pieds, main & poignet, coude, tête, épaule, ventre et torse.