Sciatalgie (douleur au nerf sciatique) : qu’est-ce que c’est et que faire pour la stopper?

On l’appelle « douleur au nerf sciatique  », « sciatalgie » ou «  névralgie sciatique ». Peu importe le nom qu’on lui donne, ce syndrome névralgique peut impacter votre quotidien, puisqu’il provoque une inflammation ou une irritation du nerf sciatique, qui joue un rôle de premier plan dans la motricité et la sensibilité de vos membres inférieurs. Le nerf sciatique constitue d’ailleurs le plus gros et le plus long nerf de tout le corps humain. Il se divise de chaque côté du corps et la douleur est généralement ressentie d’un seul côté. Lorsque le nerf sciatique est atteint, il devient urgent d’agir. Mais pas de panique, la physiothérapie dispose de solutions pour vous aider. Et si on les survolait ensemble?

Définissons d’abord les principaux types de sciatalgies

Comme mentionné plus tôt, le nerf sciatique est très important au quotidien. À la fois sensitif et moteur, vous l’utilisez dans presque chacun de vos mouvements. Mais comme il couvre une longue partie de votre corps, plusieurs types de blocages sont possibles. Résultat : des douleurs inflammatoires qui se répandent dans le nerf. Pas très plaisant, n’est-ce pas? Selon les cas, la sciatalgie peut notamment provoquer des douleurs dans le bas du dos (douleurs lombaires), des engourdissements derrière la jambe, des faiblesses musculaires ou encore des douleurs au genou au mollet ou au talon.

Il existe 3 types de douleurs sciatiques à distinguer pour vous aider à vous rétablir de la meilleure manière. En effet, identifier la cause exacte de vos douleurs est primordial si vous souhaitez vous rétablir de la meilleure façon.

1. Les sciatiques discales

 De loin la forme de sciatalgie la plus courante (près de 90 % des cas), la sciatique par hernie discale survient en raison d’un mauvais contact entre la racine du nerf sciatique et un disque intervertébral situé entre deux vertèbres. La douleur peut ainsi irradier de la hanche jusqu’au pied. Il convient de la freiner au plus tôt! En plus de la hernie discale, d’autres pathologies, comme l’arthrose, peuvent aussi entraîner une sciatalgie.

2. Les sciatiques radiculaires non discales

 Beaucoup moins fréquentes, les sciatiques radiculaires sont quant à elles liées à la racine du nerf sciatique, située entre les vertèbres L5 et S1, dans le bas du dos. Ce type de sciatique s’accompagne souvent de douleurs inflammatoires et de fourmillements. Contrairement aux sciatiques discales, elles ne sont donc pas liées à un disque intervertébral, mais bien à la racine d’un nerf.

3. Les sciatiques non radiculaires

Autre forme plus rare de sciatique : la non-radiculaire. Dans ce type de cas, la douleur est provoquée par l’inflammation d’une bourse séreuse ou par l’hypertension d’un muscle dans la région du fessier. Cela cause une compression du nerf qui s’avère souvent désagréable. Toutefois, contrairement à la sciatique radiculaire non discale, la douleur n’est pas causée par la racine du nerf.

Attention! Toutes les douleurs aux membres inférieurs ne sont pas forcément de la sciatalgie

On a souvent tendance à associer une douleur aux membres inférieurs à des conséquences d’une sciatalgie. Or, celles-ci ne sont pas toujours liées au nerf sciatique. Il existe plusieurs autres structures pouvant entrer en ligne de compte, comme les articulations sacro-iliaques, les ligaments de la région lombaire ou l’articulation coxo-fémorale peuvent aussi ouvrir la porte à certaines douleurs inflammatoires. Bref, une évaluation s’avère incontournable pour trouver la véritable origine de votre douleur.

D’accord, mais que faire pour bien me rétablir d’une sciatalgie?

De saines habitudes de vie aident souvent à minimiser le risque de contracter une douleur au nerf sciatique. En effet, la grossesse, la sédentarité ou une mauvaise posture peuvent notamment provoquer la sciatalgie. Idem pour la grossesse, le port de talons hauts ou encore une violente chute sur les fesses. Parfois, même la génétique peut la provoquer!

Toutefois si, malgré toutes vos précautions, vous êtes atteint de ce mal, veillez à :

  • Prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des corticoïdes ou des relaxants musculaires pour soulager la douleur et la tension. Demandez à un médecin de vous prescrire l’option la plus appropriée.
  • Effectuer des exercices de correction posturale ou de renforcement musculaire avec un physiothérapeute.
  • Améliorer l’ergonomie de votre quotidien, notamment celle de votre poste de travail.
  • Éviter de demeurer en position assise sur une trop longue période.
  • Parfois, opter pour l’électrothérapie, selon les suggestions de votre physiothérapeute.

Bref, nous pourrions résumer les bonnes pratiques en un seul point : prendre rapidement rendez-vous en physiothérapie. Plus tard, vous vous féliciterez de l’avoir fait!

Donnez votre avis!
[Total: 0 Average: 0]